diumenge, 25 de desembre del 2016

Gardarem Provença [traduction française de l'éditorial de Jornalet]





La région appelée Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) a décidé de soutenir les associations qui travaillent pour l’antioccitanisme, le sécessionnisme linguistique et la fragmentation de la langue occitane, et de punir les collectifs qui travaillent pour la langue d'oc, en particulier Calandreta. Dans ce sens, le Conseil Régional financera avec un demi-million d'euros le dénommé "Observatoire de la langue provençale", un projet dirigé par le seul Collectif Provence alors que les écoles immersives de Provence perdront 35 000 euros de la subvention régionala. Aquò d’Aquí l'a rapporté, La Setmana s'en est fait l'écho, et nous en avons parlé dans Jornalet mercredi dernier.

Le président régional, Christian Estrosi, a justifié son choix en insinuant que Calandreta n'enseigne pas la langue qu'il faut et qu'elle ne s'inscrit pas dans sa "politique de défense de l’identité et des traditions de la culture". Il est évident qu’Estrosi préfère la folklorisation et la muséification de la langue et non pas sa transmission. Et s'il faut contrevenir à la science en parlant de langues d’oc au pluriel, peu importe, car à la fin, pour lui, il s'agit toujours de patois.

Pour l'équipe de Jornalet, la décision d’Estrosi nous mène à une situation d'urgence nationale. Nous ne voulons pas rester enfermer dans des traditions du XIXe siècle. Nous voulons simplement vivre et décider au pays, et nous voulons le faire dans une langue digne et vivante et en harmonie avec toutes les personnes qui habitent le pays, d'où qu'elles viennent.

C'est pourquoi l'équipe de Jornalet lance un appel désespéré aux scientifiques, aux artistes, aux élus et à toutes les personnalités du pays, qu'elles soient de Provence ou d'ailleurs, à réagir publiquement et à faire tout le tapage qu'il faut pour renverser cette situation. Dans ce sens, nous appelons
— les scientifiques, tout particulièrement les linguistes spécialisés en occitan ou langues romanes, à convenir d’un manifeste public en faveur de l’unité de la langue occitane,

— les observatoires internationaux des droits humains et des droits linguistiques à prendre connaissance de la situation et à réagir,

—tout l'occitanisme à mettre de côté ses différends et à s'unir dans une action massive pour la langue en Provence,

—l’Office Public de la Langue Occitane à exprimer à Estrosi son malaise et invite de nouveau à le rejoindre les régions dénommées Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes,

— Carole Delga, présidente de la région qui a pris le nom d'Occitanie; Alain Rousset, président de la région qui s'appelle Nouvelle Aquitaine et qui s’est déclaré publiquement occitan, et Laurent Wauquiez, président d’Auvergne-Rhône-Alpes, à rencontrer le président Estrosi et à construire des politiques linguistiques sérieuses et justes.

Ah! se me sabien entèndre!
Ah! se me voulien segui!



Venètz de legir la traduccion francesa de l'editoriau de Jornalet dau 25 de decembre de 2016

diumenge, 18 de desembre del 2016

Letra per mandar al MUCÈM / Lettre à envoyer au MUCEM






En seguida de l'accion menada per Danís Capian davant lo MUCÈM de Marselha, trobaretz çai jos la letra que mandarem al president d'aquel musèu. Vos en podètz inspirar per li escriure tanben.

À la suite de l'action conduite par Denis Capian devant le MUCEM de Marseille, vous trouverez ci-dessous la lettre que nous enverrons au président de ce musée. Vous pouvez vous en inspirer pour lui écrire aussi.



Iniciativa per Occitània
18, faubourg des frères Montgolfier
26700 Pierrelatte



à M. Jean-François Chougnet,
Président du MUCEM
7, promenade Robert Laffont
13002 Marseille

Pierrelatte, le 19 décembre 2016



Monsieur le Président,



Samedi 17 décembre, de simples citoyens dont nous étions sont venus, devant votre musée, entre 12h et 16h, déployer une banderole dont le texte disait simplement :

« Còntra lei persecucions cadun a drech de cercar asil e de beneficiar de l'asil dins d'autrei país. Declaracion Universala dei Drechs Umans (article 14) »

Vous l'aurez reconnue, il s'agit de la traduction en occitan, ou plus exactement en provençal, de l'article de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui se décline en diverses langues, dont trois fois le français, sur la façade de verre du MUCEM.

La langue historique de Marseille, une des grandes langues méditerranéennes de civilisation, l'occitan, ou le provençal, n'y figure pas.

L'action menée le 17 décembre par M. Denis Capian, qui vous avait interpellé sans recevoir de votre part la moindre réponse, a reçu un accueil favorable du public qui passait devant cette simple banderole. Beaucoup ne comprenaient pas pourquoi la langue méditerranéenne propre à Marseille se trouvait exclue, comme si on ne pouvait pas accueillir en provençal l'étranger en souffrance. De son côté, le journal occitan Jornalet, lu par des milliers d'internautes, en a parlé par deux fois le même jour, dans un article:

La façade devant laquelle la banderole s'est déployée ce samedi-là ne portait aucune inscription particulière, comme si l'emplacement vide attendait d'être occupé par l'occitan. Votre musée s'honorerait d'écouter cette demande légitime.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments distingués.

Gerard Joan Barceló,

Président d'Iniciativa per Occitània

diumenge, 27 de novembre del 2016

L'Occitanie historique [traduction française de l'éditorial de Jornalet]








“L’unité scientifique de l’espagnol, du français et de l’italien n'est pas mise en question”, dit en occitan le linguiste galicien Antonio Molexón Domínguez dans son interview que nous publions dans ce journal. C'est toujours l’unité des langues minorisées qui est mise en question par d’organismes au service de l’empire qui cherche à détruire ces langues. Comme d’autres langues minorisées et menacées, l’occitan subit quelques tentatives de sécessionnisme linguistique: en gascon, en auvergnat et en provençal. Parfois aussi en niçois, mais de manière plus vague. C'est Domergue Sumien qui en parlait dans Jornalet en juin 2014.

Les divisions administratives de l’État français sont un autre attentat contre notre langue, notre culture et même notre histoire. Il s'agit de divisions arbitraires qui suivent des critères géostratégiques. D'ordinaire, elles brisent les contrées historiques et culturelles du pays, et elles ont porté un coup à la vision occitane du territoire. Par exemple, la région qui a pris le nom de l'Occitanie contient des morceaux importants de la Gascogne, de la Guyenne et du Languedoc, et même de tout petits bouts de la Châtaigneraie et du Carladès en Auvergne et l’extrémité occidentale du Comtat Venaissin en Provence. En outre, elle comprend une toute petite extrémité du Pays de Serres, et partage les contrées du Bas-Armagnac, de l'Aubrac, de la Margeride et de la Cévenne  languedocienne.

C'est pourquoi nous croyons qu’il n'est guère judicieux d’affirmer publiquement que cette “région administrative rassemble 90% de l’Occitanie historique”, comme l'a fait le président de Convergence Occitane, selon ce que nous pouvions lire dans La Setmana. Cette affirmation suit une interprétation personnelle de l’origine du terme “Occitanie” qui met en question le mouvement occitaniste des cinquante dernières années et qui pourrait alimenter les thèses du sécessionnisme linguistique mentionné dans le premier paragraphe de cet éditorial. À un moment où le combat occitaniste est en train de reculer et perd de plus en plus d’influence à cause de sa fragmentation, il est important de construire des stratégies d’unité et non pas de division. Le fait que cette région ait pris le nom de tout le pays peut être une occasion cruciale pour un combat politique de portée nationale. Aussi bien la région citée comme le mouvement occitaniste du reste du territoire occitan doivent s'engager à travailler ensemble pour répandre le sentiment d’occitanité, la connaissance de la culture propre du pays et l'envie de récupérer la langue et de la faire vivre.

Par exemple, défendre à l'heure actuelle l’occitan à Marseille —la plus grande ville d’Occitanie— est un acte d’héroïsme. Et c'est pour cette raison que nous voulons saluer l’énorme travail que réalise l’Ostau dau País Marselhés (OPM) avec sa diffusion de la langue et de la culture occitanes et dans le cadre de l’interculturalité et de la diversité culturelle de notre pays, comme nous le revendiquions dans l’éditorial de la semaine passée. En outre, nous voulons aussi saluer l’action que deux militants à titre individuel et en dehors de l’OPM mèneront à bien le 17 décembre prochain devant le Musée des Civilisations d’Europe et de la Méditerranée pour y revendiquer l’occitan. Pourrions-nous les rejoindre et les soutenir? Est-ce que nous allons à Marseille le 17 décembre prochain?


Venètz de legir la traduccion francesa de l'editorial de Jornalet del 27 de novembre de 2016.

dissabte, 26 de novembre del 2016

Bandissèm nòstra campanha "Aicí tanben es Occitània" / Nous lançons notre campagne "Ici aussi, c'est l'Occitanie"



Bandissèm nòstra campanha
 "Aicí tanben es Occitània"


Lo novèl nom de la region que fusiona Lengadòc-Rosselhon e Miègjorn-Pirenèus a creada una ambigüitat. D'unes sabon pas pus s'"Occitània" designa una region administrativa francesa a l'entorn de Tolosa e Montpelhièr, o se se tracta de tot lo país, qu'es fòrça mai vast qu'aquela region. 

Volèm al contrari afirmar amb fòrça qu'aimam e defendèm amb lo meteis estrambòrd tota Occitània, del nòrd al sud e de l'oèst a l'èst. Per ansin avèm bandit despuèi qualques jorns, a partir de nòstra campanha Facebook, una campanha per afortir que cada territòri occitan tanben es Occitània. Cada jorn publicam un novèl imatge consagrat a una partida d'Occitània.

Convidam nòstres compatriòtas e totes los amics de nòstre país a partejar sus los rets socials e endacòm mai aqueles imatges per que digam ensems: "Aicí tanben es Occitània!"



Nous lançons  notre campagne "Ici aussi, c'est l'Occitanie"


Le nouveau nom de la région qui fusionne Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées a créé une ambigüité. Certains ne savent plus si "Occitanie" désigne une région administrative française autour de Toulouse et Montpellier, ou s'il s'agit du nom de tout le pays, qui est bien plus vaste que cette région. 

Nous voulons au contraire affirmer avec force que nous aimons et défendons avec le même enthousiasme toute l'Occitanie, du Nord au Sud et de l'Ouest à l'Est. C'est pourquoi nous avons lancé depuis quelques jours, à partir de notre page Facebook, une campagne pour affirmer que chaque territoire occitan, c'est aussi l'Occitanie. Chaque jour, nous publions une nouvelle image consacrée à une partie de l'Occitanie.

Nous invitons nos compatriotes et tous les amis de notre pays à partager sur les réseaux sociaux et ailleurs ces images pour que nous disions ensemble "Ici aussi, c'est l'Occitanie!"


dilluns, 14 de novembre del 2016

Besièrs: de sòus per lo CIRDÒC, pas un sòu per las afichas racistas! / Béziers: de l'argent pour le CIRDOC, pas un centime pour les affiches racistes!




Besièrs: de sòus per lo CIRDÒC,
 pas un sòu per las afichas racistas!

Lo Centre Interregional de Desvolopament de l’Occitan a Besièrs es un establiment public gerit per un sindicat mixte dobèrt. Es installat dins lo quartièr universitari de Besièrs, dins un bastiment modèrne de 900 m2. Animat per un desenat de personas, lo CIRDÒC recampa tota la memòria d’Occitània e participa activament al desvolopament de la lenga e de la cultura nòstra. De mai, es una institucion inscricha dempuèi d’annadas dins lo païsatge cultural de la vila. Ne valoriza l’imatge fins a l’internacional.

Uèi lo CIRDÒC patís una ataca sobta e violenta de part del cònsol de la vila, Robert Ménard, e de sa majoritat municipala. Lo budget annal de la dinamica institucion es normalament d’1,1 milion d’èuros. Aquò inclutz una participacion de 206 000 € de la comuna de Besièrs. Lo cònsol Ménard, jol fals pretèxte de restriccions budgetàrias, a decidit de suprimir la subvencion annala, siá mai del 18% del budget. Curiosament del temps que Ménard suprimís l’ajuda al CIRDÒC, reüssís el a trapar de sòus per finançar de campanhas d’afichatge racistas, pròva que l’argent i es. Mas pel CIRDÒC aquesta pèrda de rintradas de fonzes met en perilh la santat de l’institucion e son foncionament.

Iniciativa per Occitània denóncia amb fòrça la supression del finançament comunal del CIRDÒC e ne demanda lo restabliment immediat e perenne. La moneda publica dels occitans es una valor comuna qu’a vocacion de servir l’interès comun dels occitans. Lo CIRDÒC es un d’aquestes interèsses comuns. Es lo ben comun de totas las occitanas e de totes los occitans e al delà d’aquò es patrimòni de l’umanitat.
Iniciativa per Occitània demanda a totas las personas de bona volontat de se levar per far front e luchar contra la temptativa de Ménard e de sa còla d’estofar lo nòstre CIRDÒC.



Béziers: de l'argent pour le CIRDOC, pas un centime pour les affiches racistes!

Le Centre Interrégional de Développement de l’Occitan à Béziers est un établissement public géré par un syndicat mixte ouvert. Il est installé dans le quartier universitaire de Béziers, dans un bâtiment moderne de 900 m2. Animé par une dizaine de personnes, le CIRDOC rassemble toute la mémoire de l'Occitanie et participe activement au développement de la langue et de la culture occitanes. En outre, c'est une institution inscrite depuis des années dans le paysage culturel de la ville. Il en valorise l’image même à l'international.

Aujourd'hui, le CIRDOC subit une attaque et soudaine de la part du maire de la ville, Robert Ménard, et de sa majorité municipale. Le budget annuel de la dynamique institution est normalement d’1,1 million d’euros. Cela inclut une participation de 206 000 € de la commune de Béziers. Le maire Ménard,, sous le faux prétexte de restrictions budgétaires, a décidé de supprimer la subvention annuelle, soit plus de 18% du budget. Curieusement, alors que Ménard supprime l'aide au CIRDOC, il réussit lui à trouver des fonds pour financer des campagnes d'affichage racistes, preuve qu'il y a de l'argent. Mais pour le CIRDOC cette perte de revenus met en danger la santé de l’institution et son fonctionnement.

Iniciativa per Occitània dénonce avec force la suppression du financement municipal du CIRDOC et en demande le rétablissement immédiat et pérenne. L'argent public des Occitans est une valeur commune qui a vocation à servir l'intérêt commun des Occitans. Le CIRDOC est un de ces intérêts communs. C'est le bien commun de toutes les Occitanes et de tous les Occitans et, au-delà, c'est un patrimoine de l'humanité.
Iniciativa per Occitània demande à toutes les personnes de bonne volonté de se lever pour faire front et de lutter contre la tentative de Ménard et de son équipe d'étouffer le CIRDOC.

divendres, 15 de juliol del 2016

Non cedirem au terror: Niça per totjorn! / Nous ne céderons pas à la terreur : Nice pour toujours !




Non cedirem au terror: Niça per totjorn!

Lo movement Iniciativa per Occitània exprimissèm lo nòstre dolor après l’atemptat atròç qu’a tocat tantu innocents a Niça, en Occitània, lo 14 de julhet. Siam au costat dei victimas e pensam respectuosament ai mòrts, ai ferits, ai sieus familhas e ai sieus amics.

Sostenèm la vila de Niça, li autoritats locali, lu servicis d’emergéncia, lu secors e li fòrças de seguretat que trabalhan emb coratge.

Siam determinats per luchar còntra lu assassins qu’an comés e organizat aquel acte criminau. Es probable que lo coupable siga una organizacion fanatica religioa de tipe jihadista.

Coma o avèm dich sempre, lo fanatisme religiós es un fenomèn criminau de massa qu’es tan grèu coma lo faissisme, que fa de miliers de victimas dins lo Mond e que si deu combatre emb una determinacion absoluda. Es un flagèu per l’umanitat.

Condemnam l’incompeténcia de l’estat francés centrau qu’es incapable de protegir seriosament li populacions, coma o demòstran lu rapòrts recents de parlamentaris e d’especialistas. Fàcia au terrorisme, la bòna reaccion non es pas de cantar la Marselhesa ni de far de dichas ninòii sus la “Republica” e la “nacion francesa”. La bòna reaccion es d’organizar melhor li fòrças de seguretat, de n’acabar emb la rivalitat entre servicis e de metre fin a la desconnexion entre li administracions (dins l’estat e entre lu estats).

Es clar que lo discors francés chauvin que seguisse aqueste tipe de tragèdia es inadaptat. Ramentam que Niça es una vila d’Occitània e nautres, coma niçards e coma occitans, siam victimas d’un conflicte que non avèm jamai vougut.

Naturalament, Iniciativa per Occitània condemna finda lo discors d’òdi e d’islamofobia de l’extrèma drecha. Lu responsables dau drama non son lu musulmans coma taus. Lu responsables son de grops de fanatics, cen qu’es tot plen diferent de l’islam.

Lo 15 de julhet dau 2016

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Nous ne céderons pas à la terreur : Nice pour toujours !

Le mouvement Iniciativa per Occitània exprime sa douleur après l’attentat atroce qui a touché tant d’innocents à Nice, en Occitanie, le 14 juillet. Nous sommes au côté des victimes et nous pensons respectueusement aux morts, aux blessés, à leurs familles et à leurs amis.


Nous soutenons la ville de Nice, les autorités locales, les services d’urgence, les secours et les forces de sécurité qui travaillent avec courage.

Nous sommes déterminés pour lutter contre les assassins qui ont commis et organisé cet acte criminel. Il est probable que le coupable soit une organisation fanatique religieuse de type djihadiste. 

Comme nous l’avons toujours dit, le fanatisme religieux est un phénomène criminel de masse aussi grave que le fascisme ; il fait des milliers de victimes dans le monde et on doit le combattre avec une détermination absolue. C’est un fléau pour l’humanité. 

Nous condamnons l’incompétence de l’État français central qui est incapable de protéger sérieusement les populations, comme le démontrent les rapports récents de parlementaires et de spécialistes. Face au terrorisme, la bonne réaction n’est pas de chanter la Marseillaise ni de faire des discours niais sur la « République » et la « nation française ». La bonne réaction est de mieux organiser les forces de sécurité, d’en terminer avec la rivalité entre services et de mettre fin à la déconnexion entre les administrations (dans l’État et entre les États). 

Il est clair que le discours français chauvin qui suit ce type de tragédie est inadapté. Nous rappelons que Nice est una ville d’Occitanie et nous, comme Niçois et comme Occitans, nous sommes victimes d’un conflit que nous n’avons jamais voulu.

Naturellement, Iniciativa per Occitània condamne aussi le discours de haine et d’islamophobie de l’extrême droite. Les responsables du drame ne sont pas les musulmans en tant que tels. Les responsables sont des groupes de fanatiques, ce qui est bien différent de l’islam.



Le 15 juillet 2016