En seguida de l'accion menada per Danís Capian davant lo MUCÈM de Marselha, trobaretz çai jos la letra que mandarem al president d'aquel musèu. Vos en podètz inspirar per li escriure tanben.
À la suite de l'action conduite par Denis Capian devant le MUCEM de Marseille, vous trouverez ci-dessous la lettre que nous enverrons au président de ce musée. Vous pouvez vous en inspirer pour lui écrire aussi.
Iniciativa per
Occitània
18, faubourg des frères
Montgolfier
26700 Pierrelatte
à M.
Jean-François Chougnet,
Président
du MUCEM
7,
promenade Robert Laffont
13002
Marseille
Pierrelatte,
le 19 décembre 2016
Monsieur
le Président,
Samedi
17 décembre, de simples citoyens dont nous étions sont venus,
devant votre musée, entre 12h et 16h, déployer une banderole dont
le texte disait simplement :
« Còntra
lei persecucions cadun a drech de cercar asil e de beneficiar de
l'asil dins d'autrei país. Declaracion
Universala dei Drechs Umans (article 14) »
Vous l'aurez reconnue, il s'agit de la traduction en occitan, ou
plus exactement en provençal, de l'article de la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme qui se décline en diverses
langues, dont trois fois le français, sur la façade de verre du
MUCEM.
La langue historique de Marseille, une des grandes langues
méditerranéennes de civilisation, l'occitan, ou le provençal, n'y
figure pas.
L'action
menée le 17 décembre par M. Denis Capian, qui vous avait interpellé
sans recevoir de votre part la moindre réponse, a reçu un accueil
favorable du public qui passait devant cette simple banderole.
Beaucoup ne comprenaient pas pourquoi la langue méditerranéenne
propre à Marseille se trouvait exclue, comme si on ne pouvait pas
accueillir en provençal l'étranger en souffrance. De son côté, le
journal occitan Jornalet,
lu par des milliers d'internautes, en a parlé par deux fois le même
jour, dans un article:
(http://www.jornalet.com/nova/7783/marselha-se-son-quilhats-per-revendicar-loccitan-al-mucem)
et dans son éditorial:
La façade devant laquelle la banderole s'est déployée ce
samedi-là ne portait aucune inscription particulière, comme si
l'emplacement vide attendait d'être occupé par l'occitan. Votre
musée s'honorerait d'écouter cette demande légitime.
Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président,
l'expression de mes sentiments distingués.
Gerard Joan Barceló,
Président d'Iniciativa per Occitània
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